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mai dans ſes bras & elle ne quitta point ſa proie. Étant revenu à moi-même, je recommençai mon manege, où, en très-peu de tems, ma chere & moi, nous goûtâmes de nouveau les plaiſirs de Vénus.

À peine avions-nous fini ce jeu délicieux, que j’apperçus le chevalier de ***, qui ouvroit la porte du jardin ; mais comme il ne nous voyoit pas, je rabatis les jupes de ma chere, je pris ma culotte à ma main & m’alla cacher dans le boſquet voiſin. Le chevalier s’approcha d’elle & s’aſſit à ſes côtés. La pauvre fille étoit encore toute trou-

blée :