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gardai du haut en bas ; en entrant dans la loge, je ne la ſaluai point ; je la priai ſeulement avec un ton d’inſolence de me faire place. Cette dame, qui étoit fort modeſte, me répondit que je tombois mal, qu’il me falloit prendre une loge pour moi ſeule : oh que non, répondis-je, madame, je ſerois privée du plaiſir de votre compagnie ; en diſant cela je paſſai inſolemment dans la banquette, où pendant tout le ſpectacle, j’inſultai à la dame qui étoit à mes côtés. Elle étoit miſe ſi ſimplement que je la pris pour une femme-de-chambre ; & pour la punir de ſe trouver