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& me demanda en entrant ſi je trouvois qu’il fût bien inſtruit ? Je ne répondis rien à cette boutade ; nous nous mîmes à table, où nous gardâmes l’un & l’autre le plus profond ſilence : enfin, au deſſert, le financier me dit : « il faut, mademoiſelle…, il ſaut prendre un parti ; vous ſavez comment j’en ai agi avec vous juſqu’à préſent, ſi vous ne faites divorce avec le comte & la Duttey, c’en eſt fait, je vous quitte ; conſultez vos intérêts. » Je promis au financier d’exécuter ſes ordres, je fis même une lettre pour le comte, qu’il ſe chargea