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heures on préſenta le déjeûné à ceux qui en voulurent ; mais peu de perſonnes l’accepterent, parce que les plaiſirs de la nuit exigeoient plus de repos que de nourriture ; tout le monde défila peu de momens après, & le comte & moi fûmes des derniers. Il me mit dans ſon carroſſe avec madame L. D. de L. V., femme du ſeigneur qui étoit venu me donner avis que le comte ſeroit de la grande fête qui devoit ſe donner à la campagne de M. le C. D. Mon amant le prevint à mon égard, & nous prîmes ainſi le chemin de Paris, en nous louant du

bon