Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/289

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
(278)


chantoit, & tel chantoit qui bandoit à l’aiſe. Peut-on rafiner au-deſſus de pareilles galanteries ! Tous ceux qui voulurent f..tre s’emparerent des ſophas. Je n’avois garde d’en prendre un ; je voulois faire auparavant un tour de mon métier. Nous nous mîmes vingt perſonnes à table : il n’y avoit que deux femmes & mon abbé en chemiſe de taffetas. Lorſque tout le monde fut placé, on convint qu’à chaque ſervice chacun viſiteroit les pieces de ſon voiſin pour voir leur état, & que celui qui débanderoit ſeroit condamné à recevoir de chaque con-