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m’apprit que le comte étoit de la partie. Quelques jours après je priai le comte de m’acheter lui-même une bonne & copieuſe doſe de nénuphar ; vous ſerez témoin, lui dis-je, de l’uſage que j’en ferai. Ce cher amant acheta ce que je lui demandois.

Huit jours après mon financier s’en fut à la campagne ; il me fit les plus tendres adieux, car la derniere nuit que je couchai avec-lui avant ſon départ pour ce voyage, il me baiſa quatre fois en plein ; c’eſt-à-dire, que mon pauvre bijou ſuça quatre ſois dans cette même nuit un des plus vilains v.. que j’aie vu &

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