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tu étois donc perdu pour moi. » Le comte me répondit fort bien, ainſi que ma bonne amie ; mais ils ne pouvoient revenir de leur ſurpriſe. Leurs queſtions étoient ſi fréquentes & ſi rapides que je ne pouvois y ſatisfaire : tous deux également charmés de me voir, ils cherchoient la cauſe de ce bonheur, je la leur appris en peu de mots ; je leur détaillai toutes mes démarches ; je ne cachai pas même au comte la petite récompenſe que j’avois promiſe à l’abbé. « Tu as promis cela, dit-il, tout étonné ! Tu es bien libérale ! as-tu mon conſente-

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