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avec moi, afin, diſoit-il, de m’envoyer lui même chez la Duttey. Après le dîner il me tint parole : il fit venir un carroſſe ſur les quatre heures, il alloit au ſpectacle ; il me mit en paſſant chez ma bonne amie.

Je croyois la trouver ſeule, je montai avec tout l’empreſſement poſſible. Je n’étois pas attendue, j’entrai bruſquement. Quelle fut ma joie d’appercevoir mon cher comte ! Ah, vous voilà, lui dis-je, en lui ſautant au col ! « Bonnes nouvelles ! nous pouvons nous voir ; viens que je t’embraſſe, ajoutai-je ; mon pauvre comte !