Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/25

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
(18)


à l’appaiſer de mon mieux, & nous partîmes dans un ſingulier déſordre qu’il auroit été facile de connoître, ſi Marguerite n’eut prétexté d’avoir une collique, pour laquelle ſa mere la fit mettre au lit.

Amour ! dieu charmant, qui anime l’univers, tels ſont les traits ſous leſquels tu parois, lorſque tu daignes encore te communiquer à nous. Que ma chere Marguerite vienne apprendre de ma bouche que j’ignore encore la nature des mouvemens qui m’agitent ! Mes yeux ſont frappés de tant de charmes ſur le nouvel objet