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car il venoit toujours chez moi, & l’on ſait bien à quel deſſein ? Un jour qu’il y étoit, tandis que les autres jouoient, je l’emmenai dans mon cabinet de toilette, & je lui tins ce diſcours : « Monſieur, vous m’avez fait le plus grand outrage qu’on puiſſe faire à une femme : vous m’empêchez inhumainement de voir le ſeul homme que j’aime ; il faut que vous me rendiez à lui, ou vous vous répentirez de m’avoir offenſſée ; ſi vous êtes dans la bonne intention de me rendre ſervice à cet égard, vous pouvez compter ſur toute ma re-