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ſes côtés, regardant avec attention l’antre divin tout enſanglanté, ainſi que mon outil virginal. Je pris mon mouchoir & l’eſſuyai le mieux poſſible. Je fis tout pour conſoler la belle. Je t’adore, mon cœur, lui dis-je. — Tu m’as perdue, perfide Dubois ! — Non pas, ma poulette ; tu es toujours la même. Tu ne m’aime donc point, mon bijou ! — Je t’adore, encore une ſois ; mais mon honneur ? … C’eſt donc là ce plaiſir qui va me coûter tant de larmes ! — Non, conſolles-toi, ma chere amie, ſéche tes pleurs… Je, parvins enfin à la conſoler &