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moi je n’ai trouvé dans celui que j’ai eu que politeſſe & qu’agrémens pendant quelque tems : c’étoit, il eſt vrai, le ſeul moyen qu’il eut de ſe faire aimer de moi, & il y auroit ſans doute réuſſi à merveille, ſi une putain étoit faite pour avoir des ſentimens convenables & ſoutenus. Sûrement j’aurois été fidelle, je le ſens, ſi je n’avois vu conſtamment que mon financier ; mais il m’amenoit ſouvent des hommes mieux faits que lui. Me croyoit-il donc ſans diſcernement, & ne devoit-il pas ſavoir qu’aucune de mes cheres conſœurs les putains ne tien-