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premiere fois : qu’on imagine toutes les réflexions que ce peu de mots me fit faire. Je fus quelques jours ſans revoir mon homme, ce qui m’inquiéta beaucoup : enfin il vint un dimanche, me demander au même endroit, ſi j’avois un peu réfléchi à ce qu’il m’avoit propoſé ; je lui répondis que je n’y avois rien compris, mais en peu de mots il m’éclaircit le myſtere.

Il me dit que ſi je voulois quitter ma maîtreſſe, il me mettroit bien vîte en état de mépriſer toutes les conditions du monde. Il me demanda un rendez-vous, que je lui donnai pour

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