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cette grande ville : je fus chercher en y arrivant un lit à Saint-Gervais, au Marais, où je reſtai trois jours & trois nuits, comme c’eſt la coutume. Pendant le ſéjour que j’y fis, je cherchai condition : je ne trouvai qu’une vieille dame qui m’offrit très-peu de choſe, qu’il fallut cependant accepter ou me réſoudre à mourir de faim. La néceſſité ſeule me fit entrer chez elle. Je n’étois point faite pour ſympatiſer avec cette bonne femme, dont l’unique occupation étoit de prier Dieu : ce métier m’ennuyoit d’autant plus, que je ſortois d’une mai-

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