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ait pu prendre tant de plaiſir ? elle n’avoit donc aucune autre occupation ? Cela peut-il s’imaginer ? J’avoue qu’il eſt-difficile de croire ce que je dis de mon couvent ; mais qu’on faſſe attention que toutes mes démarches étoient ſuppoſées faites pour mon inſtruction & pour mon avancement dans la pratique de la vertu : ainſi, quand j’allois chez ſœur Prudence, ſous prétexte d’apprendre à travailler, c’étoit pour en recevoir des leçons de la plus auſtere ſageſſe : d’ailleurs, toujours plongée en apparence dans la dévotion, à peine ſouriois-je en public ; ce

n’étoit