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qui ſe promenoient ſur tous les objets, ſembloient en chercher un qui les fixa. La voilà, m’écriai-je, la voilà ma chere Marguerite ! Averti par un mouvement qu’elle fit pour ſe relever, l’amour, ce puiſſant amour me guida ; je tombai ſur elle, la ſerrant dans mes bras, & à l’inſtant je ſentis une chaleur inconnue qui ſe gliſſa dans mes veines. Elle s’écria : ah, mon cher Dubois, ſi on nous appercevoit dans cet état, que deviendrions-nous ! Non, ma chere, non, l’Amour nous cache ſous ſes ailes. À l’inſtant je lâchai ma culotte, & me gliſſai