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que ce qui me touche. Je dirai cependant, en paſſant, que cette ſœur avoit été une grande garce ; auſſi écoutois-je avec plaiſir ce qu’elle me racontoit. Je me faiſois expliquer les endroits qui me paroiſſoient obſcurs ; de cette façon je devins ſavante en peu de tems.

Toutes nos converſations ſe terminoient toujours par quelques plaiſirs que nous nous donnions mutuellement. J’ai oui ſoutenir quelquefois qu’il n’y a point de plaiſirs entre deux perſonnes de même ſexe qui s’uniſſent : je promets que ceux qui ſont de ce ſentiment ſont

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