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veugle ſur mes déréglémens. Ah ! que ne fit-il comme certain jeune marquis Pariſien auquel j’avois donné la vérole, & qui, loin de ſe venger, m’amena des pratiques, pour avoir, diſoit-il, des confreres ; voilà ce qu’on peut appeller des gens qui aiment la multiplication des eſpeces : vivent les courtiſans pour les putains ! au diable les étudians & leurs ſemblables ! Je les hais ſouverainement, depuis qu’un d’entr’eux m’a fait entrer à la maiſon de correction dois-je cependant être ſi fâchée d’y avoir été ? qu’on en juge par ce qui va ſuivre…