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inſigne Providence, c’eſt ainſi qu’on appelle dans le pays les maiſons de force ; j’y fus accompagnée de ma pauvre couturiere, que je plaignois plus que moi. Je l’ai toujours chérie dès lors ; on enverra des preuves dans ces mémoires, & l’on doit d’ailleurs convenir, généralement parlant, qu’une putain a toujours le cœur excellent.

Avant de parler de ma nouvelle demeure, qu’on me permette de faire ici quelques réflexions. On a déjà vu avec quelle ſimplicité je m’étois abandonnée à mon ſcélérat amant,