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me trouvai quand ; je le vis paroître devant moi : en effet, de vois-je m’attendre à ſa viſite ? qui pouvoit lui avoir dit où j’étois, & ce que je faiſois encore bien innocemment ? pouvois-je ſoupçonner mon amant capable d’une action auſſi noire ? il en étoit cependant l’unique & ſeul auteur, comme je l’appris alors de la bouche même de mon pere. Ce coquin avoit eu ſoin de faire ſavoir à mes parens, par un de leurs amis, que j’étois chez la Trupador, couturiere & maquerelle, rue de la Poiſſonnerie, & que je m’y livrois au premier venu ; mon pere, qui ne ſoup-