Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/157

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
(148)


au ſecours, mon amant étoit ſourd à ma voix ; deux de ces meſſieurs vouloient me tenir les mains ; oh que non, dit le ſoldat, je veux la f..tre malgré elle, & je prétends que ce ſoit ſans le ſecours de perſonne : à peine eut-il achevé ces mots d’un ton infernal, qu’il me ſaiſit les deux mains de la main gauche & me les joint ſur la tête ; d’un coup de genouil il me ſépare ; les cuiſſes, & me plante de la main droite le v.. dans le c.. ; il s’agite après cela en vrai grenadier, me ſ..t en plein trois fois de ſuite ſans déc..ner, puis il dit aux autres