Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/151

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
(142)


je lui dis d’une voix embarraſſée : ah ! vous voilà, monſieur ! Vous avez été bien long-tems en ville ; ſans me répondre, il ſe contenta de me regarder avec beaucoup de froideur. Ah, monſieur, je ſuis perdue ! dis-je à l’officier. Comment, me répondit-il, cadédis, cap-débious ! je boudrois vien boir...... Je crus ce mouvement naturel, & que mon premier amant alloit être mis en pouſſiere : calmez-vous, lui dis-je alors, & je vis au moment même mon homme redevenir fort tranquille. Le fils du procureur étoit entré dans mon cabinet, & l’inquiétude où