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des manchettes, ajoutant qu’il avoit donné ordre à une marchande qu’il lui nomma d’en livrer autant qu’il en falloit, & qu’il attendroit ſon retour pour s’arranger avec elle ; la couturiere, en fille zélée pour ſes intérêts, ſe garda bien de refuſer la propoſition, courut chez la marchande, & me laiſſa ſeule avec le cavalier ; qu’on juge de mon embarras ! Je me levois de deſſus ma chaiſe, je m’y remettois, j’entrois dans mon cabinet, je revenois dans la chambre, ne ſachant quelle contenance prendre. Sur mon air, l’officier jugea ſans doute que