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critique pour ma virginité vint enſuite. Je ſavois très-bien pourquoi j’étois venue dans cette maiſon, & je ne fis ni la ſotte ni la bégueule ; d’ailleurs, je n’avois point aſſez d’expérience pour cela : auſſi mon amant me prit-il mon bijou, le mania-t-il à ſon gré, & me donna-t-il ſans réſiſtance autant de baiſers qu’il voulut. Je ne fis aucun effort pour me dérober à ſes ardentes careſſes ; mais s’il n’eut pas à combattre ma volonté, il eût d’autres obſtacles à vaincre ; il étoit muni de taille à ne pouvoir pas ſi promptement eſcamoter un pucelage :