Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/113

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
(104)


voie des pacotilles d’autres marchandiſes. Je reçois en retour du café, du ſucre, de la cochenille, des mouſſelines, des toiles & des étoffes des Indes, &c. &c., dont je me défais avec avantage ; enſorte qu’une petite brochure, qui ſe payeroit ici tout au plus quarante ſols, m’eſt ſouvent payée ſur le pied de cent ſols & même de ſix francs. Voilà, ſans doute, ce qui s’appelle avoir tirer parti de la profeſſion : nos meilleurs écrivains, avec tout leur génie, ne s’aviſeroient pas en mille ans, d’un pareil négoce.

Si l’on fait des ouvrages pour