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mans de ſa façon, mais qu’il ſe donnoit bien de garde de les publier à Paris, où le ſuccès étoit trop incertain, que d’ailleurs on y étoit expoſé aux traits & à la rigueur de la cenſure, mais qu’il avoit trouvé un moyen unique de concilier les intérêts, de ſa fortune & ceux de ſon amour-propre, & de ſe mettre à l’abri de l’indigence & du ridicule attachés au métier d’auteur médiocre. On le pria fort inſtamment de faire part de ſon ſecret. Mon cher, répondit-il, je fais partir les éditions entieres de mes romans pour les iſles, comme on y en-

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