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de Francfort. Là, les libraires du pays, auſſi adroits pour le moins que les nôtres, ne manquent jamais de dire à leurs amateurs que ces ouvrages ont en la plus grande vogue & le plus grand ſuccès parmi nous ; &, ſur leur parole, toute la nation Germanique s’empreſſe d’en faire emplette.

Voici quelque choſe d’auſſi ſingulier que l’on peut donner comme ſûr. Un homme qui n’auroit jamais été ſoupçonné d’être auteur, diſoit un jour en confidence à l’un de ſes amis, qu’il faiſoit imprimer de tems en tems à ſes frais des ro-