Page:Histoire Auguste, trad. Aguen, Taillefert, tome 2, 1846.djvu/235

Cette page n’a pas encore été corrigée

Catilius Severus, son parent, homme du plus profond savoir ; Elius Serenianus, des mœurs les plus austères ; Quintilius Marcellus, au-dessus duquel l’histoire ne met personne pour la vertu. Avec tant et de tels personnages, que pouvait-il se faire, que pouvait-il se penser de mauvais, puisque toutes leurs pensées se concentraient vers le bien ? La tourbe des méchants qui entouraient Alexandre dans les premiers jours de son règne avait voulu éloigner ces gens de bien ; mais, par la prudence du jeune prince, la pure amitié qui l’unissait à eux grandit et se fortifia : les méchants furent mis à mort ou exilés. Voilà les hommes qui ont fait de leur empereur un bon prince ; comme les amis pervers ont infecté de leurs vices d’autres empereurs romains de naissance, et les ont livrés au mépris de la postérité.