Carlos, Posa, Mortimer, Gœtz, Le Tasse, Egmont, Arnim, Teja, Blucher, Osterdingen, Karl Moor, Franz Lerse, Jorn Uhl, Don Juan, Puk et Hiddigeigie.
Les « cabarets de soldats » à Berlin, méritent surtout une mention spéciale. Ils sont situés à proximité des casernes, et il convient avant tout de les observer aux jours fériés, le soir, jusqu’à l’heure de l’extinction des feux. À ce moment on trouve une cinquantaine de soldats, et de sous-officiers, qui s’y rendent pour trouver un homosexuel de bonne volonté, et rarement ils reviennent à la caserne sans avoir trouvé leur « affaire ». Ces cabarets ont une existence éphémère. À peine sont-ils ouverts, que l’autorité militaire en défend l’accès aux soldats, après la dénonciation de quelque anonyme qui par jalousie de métier ou par vengeance a « vendu la mèche ». Immédiatement du reste, quelque nouveau cabaret s’installe dans le voisinage. Dernièrement encore on vit surgir dans le quartier Sud-Ouest de Berlin une « boîte » à soldats réellement typique ayant pour enseigne À la Mère Chat. Je ne sais en vérité, si ce nom tirait son origine de la vieille patronne qui avait quelque chose du chat dans sa démarche et dans sa phy-