Elle avait prononcé les derniers mots d’un ton poignant, et elle rêvait à son passé pur.
— C’est pas à c’te heur’que t’es sage, bon sang ! s’exclama Michel.
Très bas, les dents serrées de fureur, elle le jugea :
— Croquant !
Et, ramenant ses cheveux sur son épaule gauche pour les natter, elle reprit, la voix dolente, accablée des souvenirs fâcheux qui la hantaient :
— C’est vrai… j’sais pas pourquoi j’t’ai raconté mes affaires, à toi !…
Mais on frappait à la porte.
— C’est toi, Youyou ? demanda Mlle Rubis.
— Oui… Ouvre… J’ai à te parler…
Elle sauta du lit où elle revint dès qu’elle eut ouvert. Mlle Youyou, visiblement impressionnée, commença :
— La mère Naton vient d’me fair’une scène… T’as pas entendu ?
— Non… On causait… Alors ?…
— Alors… alors… Y a qu’elle voulait pas m’laisser monter, la vieille carne !… rapport