Page:Hippocrate - Oeuvres choisies, trad Daremberg, 1844.djvu/590

Cette page n’a pas encore été corrigée

déclare cet aphorisme faux; mais il ajoute : « Comme Hippocrate n'a pu se tromper, il faut admettre que nous n'avons pas vu ce qu'Hippocrate a vu quelquefois.  »

(109) Aph. 41. 109. Cette restriction paraît avoir été sous les yeux de Théoph.; il n'en reste pas de vestige dans le Com. de Galien.

(110) Aph. 44. - 110. Je m'en suis rigoureusement tenu pour cet aphorisme à la lettre du texte. On peut voir dans Galien (p. 836) les diverses interprétations auxquelles il a donné lieu.

(111) Aph. 45. - 111. Suivant Théophile (Schol., p. 467), les cotylédons sont des membranes qui affermissent les anastomoses des vaisseaux de la matrice. Dans son traité de Fab. corp. hum. (p. 215, éd. d'Oxford ), il dit que ce sont les bouches mêmes des vaisseaux de la matrice ; définition donnée aussi par Proxagoras (1er liv. des Choses naturelles). Si l'on en croit Galien (p. 838), Hippocrate appelle cotylédons les orifices des vaisseaux (artères et veines), à l'aide desquels le chorion est uni à la matrice, et non, comme le pensent quelques-uns, les glandes charnues qui se développent [pendant la grossesse] ; car il est dit, dans le premier livre des Maladies des femmes : « Si les cotylédons se remplissent de phlegme, les menstrues sont peu abondantes.  »

(112) Aph. 47. - 112. Galien dit (p. 840) : Hippocrate appelle μήτραν ἔμμοτον la matrice qui a besoin d'être pansée avec de la charpie. Je crois qu'il s'agit ici, non d'une descente de matrice, mais d'une de ces inclinaisons latérales décrites dans le livre IIe des Maladies des femmes, et dans le traité de la Nature de la femme. C'est du reste le sens de Théophile (p. 469).

(113) Aph. 50. -113. Le texte vulgaire porte : « ὡς μεγίστην,  » Galien ( p. 842) dit que cela été ajouté, par quelques éditeurs, pour maquer qu'il fallait produire une grande révulsion. Damascius parait aussi n'avoir pas lu ce mot. - Au lieu de πρὸς (sur), Galien veut ὑπὸ (sous), parce que, sous les mamelles, les veines qui viennent d'en bas sont plus abondantes.

(114) Aph. 54. - 114. Galien (p. 850) dit qu'il faudrait placer cet aphorisme après le 51.

(115) Aph. 55. - 115. J'ai suivi le texte de Dietz et de Théophile (p. 473), qui est peut-être aussi celui de Galien (p. 851), au lieu du texte vulgaire qui porte : « deviennent très maigres.  »

(116) Aph. 56. - 116. « Certains Mss. portent la disjonctive ἢ, d'autres