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Le texte vulgaire porte ἀποβήσσουσι. Galien, selon Étienne (car rien de cela ne se trouve dans son commentaire), aurait lu sur certains exemplaires ἀνεμέσουσιν, (mauvaise leçon), ἀναβήττουσιν et ἀναπτύσουσιν. Cette dernière leçon paraît être celle que Galien avait sous les yeux.

(101) Aph. 13. - 101. Le texte vulgaire porte ἀναπτύουσι. Galien (p. 797), beaucoup de manuscrits et beaucoup d'interprètes avaient ἐμέουσι, prétendant qu'Hippocrate s'était servi métaphoriquement de cette expression pour marquer l'abondance du sang. Galien blâme cette interprétation, rejette ἐμέουσι et va jusqu'à dire qu'Hippocrate aurait fait un abus de langage s'il était vrai qu'il se fût servi de ce mot; il lit ἀναπτύουσι ou ἀναβήττουσι. On dit encore aujourd'hui dans le monde vomir le sang, quand on parle d'un crachement de sang abondant; et il est possible, quoi qu'en pense Galien, que cette locution eût son équivalent du temps d'Hippocrate et qu'il s'en soit servi au lieu de l'expression technique; du reste, elle se retrouve dans le 1er livre des Maladies, p. 456, éd. de Foës; voir aussi note 148e des Coaques, in fine.

(102) Aph. 16. - 102. Ce dernier membre de phrase se présente avec une grande variété de leçons (Gal., p. 802). J'ai suivi l'interprétation la plus rationnelle.

(103) Aph. 19. - 103. J'ai suivi pour la fin de cet aphorisme le texte qui m'a paru avoir le plus d'autorités en sa faveur. C'est, du reste, celui qui est commenté par Théophile et par Damascius (p. 451, 452). Le texte de Bâle, conservé par Foës, qui suit néanmoins dans sa traduction le texte auquel je me suis conformé, porte: « excepté celles (les parties) qui vont devenir le siége d'une hémorragie. »

(104) Aph. 23. - 104. J'ai fait ici une restitution analogue à la précédente; j'ai ajouté [a lieu ou] au texte vulgaire, sur l'autorité de Galien (p. 812), de Théophile et de Damascius (p. 456). (105) Aph. 29. - 105. Cet aphorisme manque dans Dietz et les scholiastes. Galien remarque que c'est une répétition de l'aph. 1, IV, et que quelques éditeurs l'ont effacé.

(106) Aph. 35. - 106. Le mot ὑστερικῶν est obscur, dit Galien (p. 824) : les uns l'entendent de toutes espèces d'affections de la matrice, d'autres de l'hystérie seulement, d'autres enfin de l'arrière-faix; mais il ne serait pas vrai de dire que l'éternuement est bon dans les ulcérations ou autres maladies profondes de l'utérus. Rien ne prouve qu'il s'agit ici de l'expulsion de l'arrière-faix. Il faut donc admettre qu'il s'agit de l'hystérie avec suffocation.

(107) Aph. 36. - 107. J'ai suivi Théoph. et Damasc. (p. 403, 464).

(108) Aph. 40. - 108. Galien doute de la vérité de cet aphorisme, du moins dans la pratique ordinaire. - Étienne, p. 465, dit que Galien