Page:Hippocrate - Oeuvres choisies, trad Daremberg, 1844.djvu/576

Cette page n’a pas encore été corrigée

(16) Aph. 1er. - 16. Ὕπνος πόνον ποιέει. Galien (p. 451), Étienne, Damascius et Théophile (p. 294 à 290) expliquent ici πόνος; par βλάβη; Étienne et Théophile disent que πόνος signifie tantôt exercice, fatigue (γυμνάσια), tantôt douleur (ὀδύνη), tantôt symptôme.

(17) Aph. 2. - 17. Galien (p. 450) et Théophile (p. 296) croient que le délire n'est pris ici que comme un exemple particulier, mais que cette sentence s'applique à toute espèce de symptôme; Galien rattache cet aphorisme â la fin du 1er.

(18) Aph. 5. - 18. Κόπος; n'est pas la fatigue ordinaire, mais une diathèse de l'organisme; et comme cette diathèse survient sans mouvement, Hippocrate lui donne l'épithète d'αὐτόματος. Cf. sur les diverses espèces de κόποι, Galien (de Sanilate luenda, III, 5 et suiv., t. VI, p. 189 et suiv.) et Théophile (p. 293 ).

(19) Aph. 6. - 19. Galien (p. 400), Théophile (p. 299), disent qu'Hippocrate appelle ici douleurs, des maladies douloureuses, telles que l'érysipèle, les fractures, etc. Suivant Galien, γνώμη (esprit) est pris ici pour διάνοια (intelligence).; mais Théophile va plus loin, et il dit : « Dans ce cas le cerveau est nécessairement malade.  » Il n'est pas rare, dit M. Lallemand (p. 22) de voir dans le délire traumatique les malades agiter leurs membres fracturés, marcher sur leur moignon, sans témoigner la moindre douleur. On sait aussi que dans le cas de lésion grave de l'encéphale il survient des maladies aiguës dont le malade n'a pas conscience.

(20) Aph. 8. - 20. J'ai suivi pour cet aphorisme l'interprétation de Galien (p. 462), de Théoph. (p. 300), de Damase. (p. 301).

(21) Aph. 9. - 21. Εὔροα ποιέειν, c'est-à-dire atténuer les humeurs et relâcher les conduits par oit les purgatifs font sortir les matières; Galien (p. 405), Théophile (p. 301 et 302).

(22) Aph. 12. - 22. Le texte vulg. porte : ὑποστροφὰς ποιέειν εἱωθεν,