65. Dans les fièvres [aiguës], une chaleur brûlante au ventre et du cardiogme, c'est mauvais.
66. Dans les fièvres aiguës, les spasmes et les fortes douleurs aux viscères [abdominaux], c'est mauvais.
67. Dans les fièvres, les frayeurs (79) ou les spasmes pendant le sommeil, c'est mauvais.
68. Dans les fièvres, la respiration brisée est mauvaise, car elle indique un spasme.
69. Chez les individus qui ne sont pas sans fièvre, des urines d'abord épaisses, grumeuses (80), peu copieuses, devenant ensuite abondantes et ténues, soulagent. Cela arrive surtout quand elles déposent dès le commencement de la maladie, ou bientôt après.
70. Chez les fébricitants, des urines troubles et semblables à celles des bêtes de somme (jumenteuses) indiquent qu'il y a ou qu'il y aura céphalalgie (81).
71. Chez ceux dont la maladie doit se juger [pour leur salut] le septième jour, l'urine présente, au quatrième, un nuage rouge ; et les autres [excrétions critiques] sont comme il convient (82).
72. Chez tous les malades, les urines transparentes et blanches (incolores) sont funestes : elles s'observent surtout chez les phrénétiques (83).
73. Chez tous ceux dont les hypocondres météorisés sont parcourus par des borborygmes, s'il survient une douleur aux lombes, le ventre s'humecte, à moins qu'il ne se fasse une éruption de vents ou une abondante évacuation d'urines. Ces choses arrivent dans les fièvres (84).
74. Quand il y a lieu de craindre un dépôt sur les articulations, un flux d'urines abondantes, très épaisses et blanches, telles qu'on commence à les rendre le quatrième jour, dans certaines fièvres, avec sentiment de lassitude, détourne ce dépôt. S'il survient une hémorragie du nez, elle délivre aussi très promptement.
75. Rendre avec les urines du sang et du pus, indique l'ulcération des reins ou de la vessie (85).