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collation, et j’ai pu constater avec satisfaction qu’à très-peu d’exceptions près ma copie reproduisait fidèlement le vénérable manuscrit.

J’ai tâché, dans les notes que j’ai mises au bas des pages, de lever les plus grosses difficultés du texte, toutes les fois du moins que je parvenais à en tirer un sens plausible ; pour les passages désespérés, je me suis abstenu de ces vaines conjectures où l’arbitraire a plus de prise que la vraie critique. J’avais d’abord voulu marquer d’un astérisque les passages où le sens m’échappe complètement, puis j’ai pensé que le lecteur les reconnaîtrait tout aussi bien que moi, et qu’il ne se laisserait point rebuter par un texte peu attrayant, j’en conviens, mais assez important pour que chacun s’y attache avec l’espoir d’en pénétrer les obscurités.

J’ai conservé les divisions que M. Littré avait adoptées ; seulement j’ai mis, quand il y avait lieu, les sommaires en harmonie avec le texte de Milan.

Ch. Daremberg.