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ΕΠΙΣΤΟΛΑΙ. ΔΟΓΜΑ. ΕΠΙΒΩΜ10Σ

ΠΡΕΣΒΕΥΤΙΚΟΣ.

LETTRES. DECRET. DISCOURS A L* AUTEL. DISCOURS D’AMBASSADE.

ARGUMENT.

J’ai traité de ces pièces dans le t. Ier, pages 426-434 ; j’en ai traité de nouveau dans le t. VII, pages v-l ; je viens de les examiner dans le plus grand détail, notant les variantes, corrigeant le texte et traduisant. Ces trois opérations successives, exécutées à de longs intervalles, ont donné le même résultat, à savoir : que ces pièces ne méritent aucune confiance^, qu’elles sont apocryphes, et l’œuvre de faiseurs de pièces fausses.

Cela posé, ces pièces offrent des différences qui méritent d’être notées. Les lettres entre Démocrite et Hippocrate, sauf la dernière (no 23) où, en raison du style, on peut croire que l’auteur a copié ou imité des passages de quelque livre de Démocrite, sont dénuées de toute espèce d’intérêt. Il en est de même de la lettre d’Hippocrate à son fils et de celle au roi Démétrius. Le tout, au reste, se divise en trois groupes : 1° Le discours à l’autel et le discours d’ambassade, qui se rapportent à une querelle d’Athènes avec l’île de Cos, et présentent Hippocrate comme refusant les présents des rois de l’Illyrie et de la Péonie, et sauvant Athènes des ravages d’une peste qui ne paraît pas être la grande peste ; 2° les lettres du grand roi, de ses lieutenants, des habitants de Cos et le décret du peuple d’Athènes, qui présentent Hippocrate comme refusant les présents du roi de