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51. (Coaque, 288.) Chez ceux à qui il survient des douleurs subitement, l’hypocondre est gonflé ; et si les douleurs se font sentir aux fausses côtes et aux membres inférieurs, dans ce cas il y a solution par la saignée et par les évacuations alvines ; car la fièvre ne prend pas fortement, ces parties étant dans la faiblesse.

52. (Aphor. VI, 14. Coaque, 452.) Chez un hydropique, l’eau s’écoulant dans la vessie ou dans le ventre par les veines, il y a guérison.

53. (Aphor, VII, 29. Coaque, 472.) Dans la leucophlegmasie, une forte diarrhée qui survient guérit la maladie.

54. (Aphor, VI, 15.) Le vomissement qui survient spontanément dans une diarrhée intense la guérit.

55. Ceux qui ont de la diarrhée pendant longtemps avec de la toux n’en sont pas délivrés, à moins que des douleurs violentes ne tombent dans les pieds ; ou bien une perversion de nature tend à survenir si la diarrhée ne va pas ou qu’il y ait tout le jour évacuation à vide ; car les vents étant au dedans arrivent ; manifestement donc le patient n’a plus d’humide, de sorte qu’on peut lui administrer, si cela est nécessaire, des aliments en sécurité.

56. (Ép. II, 6, 26.) Un iléus étant survenu, donnez beaucoup de vin pur, froid, peu à peu, jusqu’à ce qu’il survienne sommeil ou douleur aux jambes il se résout aussi par de la fièvre ou par une dysenterie.

57. (Aphor. VI, 10. Coaque, 168.) Dans les maladies et douleurs violentes de tête, un écoulement de pus, par les oreilles ou par les narines, enlève la maladie.

58. (Aphor. VI, 51.) Ceux qui, en santé, sont pris de dou-