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humides ou liquides, les cataplasmes et les médicaments secs, sont mis en opposition. Les moyens des deux premières catégories sont déclarés inopportuns dans les fluxions, c’est-à-dire dans les affections catarrhales et rhumatismales des yeux, affections où l’expérience journalière les prouve en effet nuisibles.

Il ne faut pas non plus tenir les yeux longtemps fermés. Ce conseil encore dénote un praticien expérimenté. On voit souvent des ophthalmies s’aggraver et devenir opiniâtres, lorsque les malades n’essayent pas d’ouvrir les yeux de temps à autre.

Dans le chap. 3, note 22, l’éponge n’est pas, comme j’ai dit par inadvertance (p. 139 et 142), un instrument de cautérisation, mais, bien au contraire, un moyen de protection.