plus spécialement celui que mentionne le Catalogus librorum Angliæ, etc. ; la conformité des titres me fait penser que c’est plutôt le premier. Selon M. Coxe « les deux mss. paraissent être en substance le même ; mais il existe quelques différences entre eux, de manière que l’on ne pourrait considérer l’un comme une copie de l’autre, ni tous les deux comme émanant d’une source commune. »
En 1853, sur la demande de M. le docteur Daremberg, M. Coxe voulut bien faire prendre pour moi une copie de l’introduction et de quelques chapitres des deux manuscrits. Ces fragments prouvent de la manière la plus certaine que ces manuscrits, différant l’un de l’autre par quelques variantes seulement, ne sont nullement un ouvrage d’Hippocrate, encore moins une version arabe du livre de la Vision, mais simplement un traité arabe des maladies des yeux, comme on en possède un assez grand nombre ; l’auteur inconnu a cru devoir attacher à ce traité le nom du médecin de Cos. Pour mettre le lecteur en mesure de porter un jugement sur ce point et lui faire partager notre conviction, il suffira, nous l’espérons, de donner ici une traduction des titres des douze premiers chapitres (bâb) du premier livre (maquâla) de ce traité. Nous publierons ailleurs une notice plus étendue sur ces deux manuscrits.
Premier livre. Chap. i. De la forme de l’œil, de ses membranes, de ses humeurs et du nombre de ses parties constituantes.
Chap. ii. Des maladies de la sclérotique.
Chap. iii. Des maladies de la choroïde.
Chap. iv. Des maladies de la rétine.
Chap. v. Des maladies de l’humeur vitrée.
Chap. vi. Des maladies de l’humeur cristalline.
Chap. vii. Des maladies de la membrane arachnoïde [c’est-à-dire de la capsule antérieure du cristallin].
Chap. viii. Des maladies de l’humeur aqueuse.
Chap. ix. Des maladies de la membrane uvée [c’est-à-dire de l’iris].