Dans un autre passage du même livre (lib. III, c. i, sub fin.), après avoir énuméré les principales œuvres véritables d’Hippocrate, sans mentionner le traité des Affections, Galien en termine par ces mots : « Et les autres livres attribués en partie à Hippocrate lui-même, en partie à Eurypbon, Thessale et Polybe » (οσα τ’άλλα toc μεν εις αύτον Ίπποκράτην, τα δε εις Εύρυφ£5ντα καΐ θεσσαλον και Πολυβον άναφέρουσιν).
Dans le livre des HumeursErreur de référence : Balise <ref>
incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu., il répète à peu près la même
chose : « Mais comme quelques-uns attribuent ce livre d’Hippocrate
{des Humeurs) à Thessale, son fils, ou à Polybe, son
gendre, dont les écrits appartiennent à l’école hippocratique.
… >• Un scoliaste va même plus loin : il déclare formellement,
avec des expressions identiques dans deux manuscrits,
que le livre des AffectionSj d’après Galien, est de Polybe^,
V. Ces préliminaires fixés, je ferai connaître les manuscrits et les éditions dont je me suis "servi pour reconstituer ou amender le texte.
VI. Manuscrits grecs. — Si leur qualité égalait leur nombre, le texte serait facile à rétablir. Malheureusement il n’en est pas ainsi. Les manuscrits, surtout ceux de la Bibliothèque impériale de Paris, présentent tous une grande ressemblance, et un air de famille tel que je dois les regarder comme décrivant sans exception d’un seul original primitif, d’une souche commune. En effet, on y trouve les m^mes erreurs, des lacunes absolument identiques quant à leur position et à leur étendue, les mêmes passages obscurs, et jusqu’aux mêmes fautes d’orthographe. Leur nombre n’apporte donc aucun remède à la corruption du texte.
Voici la liste des manuscrits de la Bibliothèque impériale, que j’ai soigneusement comparés les uns avec les autres et
’Galen., de Humorih., init. (éd. Kûhn, t. XVI, p. 3) : Άλλ’έπεί τίνες λέγουσι τουτι το σύγγραμμα εΊνα•. ή Θεσσαλού του υίέος του’Ιπποκράτους ή του Πολύβου του γαμβρού, ών αΐ γραφαΐ της’Ιπποκράτους τέχνης είσι…
’Περί παθών, t. ΥΙ, ρ, 208, note 1. Τούτο δε ό Γαληνός του Πολύβου λε’γει εΤναι. Codd. mss. F et G.