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DES FISTULES.

ΠΕΡΙ ΔΙΑΙΤΗΣ


DU REGIME.


ARGUMENT.


Ce traité , qui est réellemeni composé de -quatre livres e* non, comme le portent les éditions , de trais (car le traité Dfys Songes en fait partie intégrante), roule sur une idée principale , sur une découverte (s^cupvjpa) dont l’auteur se félicite et dont il s’attribue plcii cment la priorité* Cette découverte, c’est que , la santé dépendant d’un juste rapport entre les aliments et les exercices, il y a des sîgBes précurseurs qui indiquent quand les aliments sont supérieurs aux exercices, on quand les exercices le sont aux aliments , et qui manilestent k l’homme expérimenté l’imminence de la maladie. Ceci est l’objet i’ondamental du traité , lequel se subdivise en quatre livres. Le premier livre expose des généralités sur la composition primordiale des corps vivants, sur les âges, sur les sexes, sur la santé du corps, et sur la santé de l’esprit. IjC second s’occupe des propriétés des lieux, des vents, des aliments , des boissons et des exercices. Le troisième énumère les signes qui annoncent la disproportion entre les aliments et les exercices, et l’imminence de la maladie. Le quatrième examine ce que signifient les songes pour la prévision des désordres pathologiques qui se préparent.

Le premier livre (il sera question des autres à fur et mesure ) attribue l’origine des corps vivants à une mixture d’eau et de feu. Suivant l’auteur, rien ne meurt et rien ne naît ; mais tout est dans un échange perpétuel. Il essaie, par des exemples fort grossièrement choisis, il est vrai, de faire voir que tous Ifs arts que l’homme a, imaginés ne sont que des imitation.’•