ne fait que s’avancer et s’il y a lieu à onction, employez ee
que vous voudrez parmi les substances de mauvaise odeur, ou
bien du cédros (/’iinipenis oxfcedrus, d’après M. Dierbacb),
soit du niyssoton (sorte de sauce où il entrait de Vail)^ soit
toute i^utre chose d’odeur forte ou félide ; faites des fumigations ;
mais point de bain de vapeur, point d’aliment ou de
boisson diurétique pendant ce temps, point de bain chaud.
Si la niatrice est remontée sans être déviée, employez en
pessaires les aromaliques qui échauffent en même temps. Ce
sont la myrrhe, un parfum ou toute autre substance à la fois
aromatique et échauffante. Employez-les en pessaire ; faites par
le bas des fumigations avec la vapeur du vin^ baignez dans l’eau
chaude ; administrez les diurétiques. Ceci est manifeste : si la
matrice, se portant en haut, n’est pas déviée, le flux s’opère ;
mais, si elle est déviée, le flux nommé menstrues ne s’opère pas.
Cette maladie doit être traitée d’abord avec le bain de vapeur
que voici : on jette des figues sauvages dans du vin, on le fait
chauffer, ou nie^ autour (Je l’orifice du vase où le vin s’échauffe
une coloquinte^ la coloquinte aura été coupée par le milieu et
vidée, on en aura abattu la petite extrémité afin de l’appliquer
comme on applique un couvercle sur les outres ; l’odeur,
traversant ce pertuis étroit, arrivera à la matrice. On fera des
affusions d’eau chaude ; on emploiera en pessaires les médicaments
échauffants. Les échauffants sont ceux qui, parmi
les précédents, sont emménagogues, à savoir : la bouze de
vache, la bile de bœuf, la myrrhe ^ l’alun, le galbanum, et
autres substances semblables ^ on les emploiera en quantité
aussi grandes que possible. On évacuera par le bas à l’aide de
médicaments évacuants qui ne provoquent pas le vomissement,
on les donnera faibles afin que la purgation ne dégénère pas
ensuperpurgation. On fera ainsi les pessaires, si on veut qu’ils
soient forts : faites cuire à demi du miel, jettez-y celles, parmi
les substances à pessaires écrites au livre, qui sont emménagogues
j cela fait, disposez ces pessaires comme des suppositoires ;
mais qu’ils soient longs et minces. La femme sera couchée sur le
Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 6.djvu/353
Cette page n’a pas encore été corrigée
347
DES LIEUX DANS L’HOMME.