dieu elaienumh,), pilez-la, jettez-la dans l’eau, et préparez
un bain de cette façon. Ne faites pas boire des cholagognes,
afin de ne pas troubler le corps davantage. Quand le corps
troublé est desséché, nourrissez le malade sans administrer
ni purgatif ni diurétique, mais en lui donnant un vin généreux
et tout ce qui rend le corps plus rouge. Si le malade est
jaune, il faut de nouveau évacuer, sans dessécher aucunement,
afin qu’il n’y ait pas coagulation le corps étant jaune.
29. {De V ulcère férin.) L’ulcère férin s’étend sur le corps
de cette façon : la chair environnante s’enflammant, les bords
étant élevés, l’ulcère étant humide, un ichor desséché se déposant
sur l’ulcère, ou l’ulcère étant compris soit dans l’induration,
soit dans la corruption, alors l’ichor fourni par l’ulcère
est empêché de s’écouler au dehors en raison de la couche
endurcie qui presse l’ulcère du côté des chairs. Les chairs
s’en laissent pénétrer, étant elles-mêmes gonflées par l’inflammation ;
et l’ichor, venant s’infiltrer, les corrompt et les tuméfie.
Dans ce cas on oindra l’ulcère même avec des médicaments
humectants, afin que cette humectation permette à
l’écoulement de se porter au dehors et non sous la chair ;
quant aux parties voisines, dont la fluxion alimente l’ulcère,
on γ appliquera des réfrigérants, afin que la chair refr, ^.idie
se condense et ne donne pas par son déchirement lieu à une
contre-fluxion. En général, il faut oindre le voisinage des
ulcères avec des réfrigérants, et appliquer des humectants sur
les ulcères mêmes.
30. {De l’angine et des ulcérations de la langue.) L’angine vient du sang quand ce liquide se coagule dans les veines du cou. Dans ce cas, on tirera du sang par les veines des membres, et en même temps on procurera des évacuations par le bas, afin que ce qui produit la maladie soit dérivé. La langue, quand elle est affectée de grandes ulcérations, sera traitée de même.
A. — ι^τούτφ Lind. —γύοισι C, Aid. — "ες τοΰτο Κ’, Lînd., Mack. —οΰτω pro τούτο L. —εχη μεγάλα ώς αύτως εύτρεπιστέον Α.