flux venant de la télé s’arrêtait, celui qui vient des ulcérations
suffirait à entretenir la maladie. On devient encore empyématîque
à la suite d’une plaie, et ce cas est moins fâchtmx. Il
se forme aussi en dehors du poumon, des empjèmes, surtout
à la suite de ruptures (<^oj•. Argument des Préno’ions Coaques,
§ ïii, t. V, p. 579 et le lii^re des Vents, § 11) et de contusions
de la chair ; là en effet le pus se rassemble, et, une
fois rassemblé, si on pratique la succussion, il se produit un
flot et un bruit ; c’est là qu’il faut pratiquer la cautérisation.
La phlhisie survient quand la fluxion s’opère dans le même
lieu que pour l’empjème, par le conduit bronchique et les
aortes {ramifications des bronches) qui unissent le poumon et
le conduit bronchique ; la fluxion s’opère dans le poumon
fréquemment et peu à la fois, et n’amène pas en cet organe
une humidité abondante ; car le flux se dessèche et se coagule
dans le conduit bronchique, attendu qu’aucun lavage ne l’emporte,
mais, arrivant peu à peu et retenu, il provoque la toux.
Le flux retenu dans les aortes, attendu que les pertuis de
celles-ci sont étroits, rétrécit le passage de l’air de la respiration,
ce qui produit de la dyspnée• car, étant toujours
en déficit, le patient désire toujours de respirer ; et dans le
poumon, vu qu’il n’est pas extrêmement humide, il se produit
une démangeaison irritante ; mais quand le flux de la tète est
abondant, il ne se produit pas dans le poumon de démangeaison
irritante ; car l’afflux est abondant ; de ces phlhisies il
se forme des empyèmes quand le corps est humide ; mais,
quand il est sec, des empyèmes il se forme des phlhisies.
L’empyème se reconnaît à ceci : au début le côté est douloureux ;
quand le pus s’est rassemblé, la douleur continue de la
même façon, la toux s’établit, l’expectoration est purulente,
€.-φ6ί<ηων vulg. —φθίσηων C. — *^νόσημα γενόμενον pro σώμ.α γένηται Α.
— Ante τωδε addit δε Lind. —δέ pro τώδε C. —δήλον Α, -άρχομένω Α.επεί €. —ήδη addit ante ξυν. Α.-ξυνεστήκει vulg. —ξυνεστήκοι C. — ξυνεστήκη Α, Lind. — ^έχε ». Α, Mack. —εχη •ulg.-εχει pro γίνεται Α.-ερράγη L.4 « >φοΤ Α.