tive et provoquera quelques larmes, et on introduira dans les
Marines, tous les jours ou tous les deux jours, un médicament
remplissant la même indication ; ce médicament sera tel que
le patient n*en introduira dans les narines qu’un oxybaplie
(O^•"•, 068) ; et il ne l’introduira que peu à peu ; quant au médicament
appliqué sur les yeux, il sera siccatif, afin que ce
qu’il desséchera et obstruera soit délourné vers les narines.
Des médicaments qui purgent la télé, ceux qui sont actifs
exercent l’attraction sur la tête entière ; ceux qui sont faibles,
l’exercent sur les yeux et puis sur les environs du nez. Si, de
la mucosité s’élant déposée entre l’os et la chair, une fluxion
provenant de la chair et de l’os se fait sur les yeux, on reconnaîtra
la source de celte fluxion à ceci:la peau qui est
à la têle cède sous la pression, des ulcères font éruption à la
tête, les yeux deviennent larmoyants sans que les paupières
s’ulcèrent, sans qu’il y ait mordication, sans que l’amblyopie
se manifeste• loin de là le patient a la vue perçanle; car la
fluxion n’est pas salée, vu qu’elle ne provient pas de l’encéphale,
et elle est plutôt muqueuse. On traitera le patient
ainsi:on purgera la tête avec un médicament qui ne sera
pas actif, on atténuera le corps en donnant des aliments et
des médicaments qui provoquent des selles, afin que l’atténuation
du corps ait pour eifet de sécher la fluxion ou que
cette fluxion soit détournée par le médicament appliqué aux
narines ; mais on ne mettra rien aux yeux. Si le mal résiste
môme à ces moyens, on incisera la tête jusqu’à ce qu’on arrive ;
à l’os ; les incisions ne seront ni superficielles ni transversales, | ^
et vous devrez aller jusqu’à ce que vous touchiez l’os; elles’
seront nombreuses afin que l’humeur accumulée s’échappe plus
promptemeut par les plaies et qu’en même temps par leur
nombre elles facilitent l’adhésion de la chair à l’os. C’est ainsi
-ποιέειν cm. A. —Post τούτου addit τοΰ A. —’ « άχρι A. — » δ’C.-at oiih
Α.-τήσι σαρξΐ Α.-πρόστασιν est fort obscur. J’ai suivi le sens indiqué
par Foes dans son Œconomie. Mack propose par conjecture πρόσδιξιν.
Page:Hippocrate - Œuvres complètes, traduction Littré, 1839 volume 6.djvu/307
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DES LIEUX DANS L’HOMME.