que de minces obstacles, s’épanche et remplit d’humidité les
chairs ; l’humidité fournie par les aliments arrive au même lieu
et se corrompt. Dès lors le corps n’est plus nourri que par
cette humidité, que le mélange a corrompue, et par la fluxion
qui coule avec elle de la tête ; les chairs, nourries par une
humidité abondante et morbide et étant dans l’exubérance, se
remplissent d’hydropisie. La septième fluxion coulant peu à
la fois produit, quand elle s’arrête, le mal de hanche et les
engorgements ; elle est en quantité petite et pressée de toute part,
en quantité petite et pour cela trouvant tout plus fort qu’elle,
pressée de toute part et pour cela n’ayant point d’écoulement•
donc elle cherche un refuge dans les articulations. Il survient
encore des engorgements et des maux de hanche h la suite de
maladies pareilles qui arrivent à guérison : quand ce qui cause
la maladie guérit, s’il reste dans la chair quelque chose qui
n’ait pas d’issue, et que ce reliquat ne sorte en tumeur ni au
dedans ni à la peau, cela se porte aux endroits qui cèdent,
c’est-à-dire aux articulations, et produit les engorgements ou
le mal de hanche.
11. {Première βκχίοη : sur les narines.) Quand les narines sont gonflées et remplies de phlegme coagulé, il faut dissoudre ce phlegme coagulé soit par des étuves, soit par un évacuant, mais ne pas détourner ; si en efiet le flux se porte ailleurs, où que ce soit, il y causera une maladie plus grande. 12. {Deuxième fluxion : sur les oreilles. Règle générale : prendre conseil a juvantibus.) Le flux se faisant sur les oreilles, d’abord il y a douleur, à cause de la violence avec laquelle il marche ; et la douleur persiste jusqu’à ce qu’il y ait fistule ; elle cesse une fois que l’habitude de l’écoulement est prise. Pendant la douleur, on aura un médicament de nature échauffante, on le fera tiédir, on le délaiera avec de l’huile glose d’Érot. s’applique assez mal à notre passage. —μάθοι A. — ^^χώ [δ’] Lind., Mack. —θερμ, αϊνον A. —’^μετώπω vulg. — μετωπίω Foes in notis, Lïnd., Mack. —νετώπω C. —Voy. Érot. au mot νίωπον, p. 260.-προσβάλλειν Α.-έμβάλλειν vulg. —έμβάλειν (sic) G. —’*κ. ήν το δ. cm. Α.