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qui n’est imposée à aucun des arts inventés jusqu’à présent. Ceux des arts qui emploient le feu sont inoccupés quand il est absent, et occupés quand il est allumé ; ceux qui mettent en œuvre des matières faciles à retoucher, telles que les bois, les cuirs, ceux qui s’exercent par le dessin, par le cuivre et par le fer, en un mot, la plupart de ceux qui pratiquent des opérations de ce genre, tiennent moins, bien qu’il soit aisé de corriger les objets faits de ces substances ou à l’aide de ces substances, à procéder avec célérité que conformément aux règles ; ils ne prétendent pas non plus à des prodiges, et, si quelqu’un de leurs instruments fait défaut, le travail chôme ; cependant la lenteur est contraire à leurs intérêts, mais elle n’en est pas moins préférée.

12. (Pour étudier les maladies internes, la médecine s’est créé des ressources auxiliaires ; mais ces ressources, étant indirectes, comportent de l’indétermination et entraînent des retards.) De son côté, la médecine, empêchée, ici dans les empyêmes, là dans les affections du foie ou des reins, en un