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des humeurs.

celles qui délivrent. Éviter les unes et les éloigner ; provoquer les autres, les amener et les recevoir. Le reste de même, la peau, les extrémités, les hypochondres, les articulations, les yeux, la bouche, les postures, le sommeil, ce qui annonce la crise, et quand il faut la provoquer. Parmi ces dépôts, ceux qui sont utiles, les favoriser par les aliments, les boissons, les odeurs, la vision, l’audition, les idées, par les évacuations, par réchauffement, le refroidissement, par l’humectation, par la sécheresse ; humecter, dessécher par les onctions, les initions, les applications, les emplâtres, les poudres, les bandages, les épithèmes ; les postures, les frictions, les remèdes, la fatigue, le repos, le sommeil, l’insomnie, les gaz qui se portent en haut, en bas ; soit par des effets communs, soit par des effets particuliers, soit par l’action de l’art. Les dépôts ne sont utiles ni quand l’accès est présent, ni quand il va venir, ni quand les pieds sont froids, mais ils le sont dans le déclin de la maladie.

6. Dans les redoublements périodiques, ne pas accorder d’aliments, ne pas forcer d’en prendre, mais en diminuer la quantité avant les crises (Aph. i, 19). Ne pas mettre en mouvement ce qui se juge et ce qui est complètement jugé, et n’innover ni par des évacuants, ni par d’autres excitations, mais laisser les choses en l’état (Aph. i, 20). Les signes critiques en mieux ne doivent pas apparaître de bonne heure (Ép. i, 1, 6 ; p. 77). Purger et mettre en mouvement les humeurs en état de coction, mais non en état de crudité, non plus que dans les commencements, à moins qu’il n’y ait or-