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ΚΑΤ’ΙΗΤΡΕΙΟΝ.


DE L’OFFICINE DU MÉDECIN.


ARGUMENT.

L’auteur, dans un premier préambule de quelques mots, indique quelles sont les sources de l’observation médicale, c’est-à-dire par quelles voies le médecin se fait une idée de l’état pathologique qui est soumis à son examen.

Dans un second préambule aussi court, en indiquant que ce livre est consacré à l’exposition des règles générales qui président à la pratique des opérations et des pansements, il énumère les chefs sous lesquels ces règles peuvent se ranger. L’opérateur est ou debout ou assis ; et, dans l’une et l’autre de ces positions, son attitude et ses mouvements sont déterminés relativement à la lumière, relativement à lui-même, relativement à la partie sur laquelle il opère.

Immédiatement après, l’auteur explique comment doivent être les ongles, et comment il faut que le médecin emploie soit les doigts, soit la main entière, soit les deux mains.

La place où doivent être posés les instruments, mot qui comprend les pièces d’appareil, est déterminée.

Le rôle des aides est tracé.

Les appareils peuvent être considérés sous deux points de vue : ou bien le médecin est occupé à les poser (εἰργασμένον) ; ou ils sont déjà en place (ἐργαζόμενον). Indication sommaire (les qualités que l’opérateur doit posséder pour bien poser un appareil, et de l’état dans lequel cet appareil doit se présenter s’il a été bien posé.

Un bon appareil doit satisfaire à deux ordres de condi-