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argument.

française, et des notes dont quelques-unes sont instructives, Paris, 1804, in-8o.

Baldus Baldus in Hippocr. text. 23, de aere, aquis et locis, Romæ, 1637, in-4o. Cette dissertation roule tout entière sur un seul passage du Traité des Airs, des Eaux et des Lieux.


Je cite en dernier lieu le travail le plus important qui ait paru sur ce traité, c’est celui de Coray : Ἱπποκράτους περὶ ἀέρων, ὑδάτων, τόπων ; Traité d’Hippocrate des Airs, des Eaux et des Lieux, traduction nouvelle, 2 vol., Paris, 1800.

Le premier volume contient un préambule très long, où Coray analyse le traité d’Hippocrate, et donne une notice détaillée de toutes les sources (manuscrits, éditions et commentaires) où il a puisé ; puis le texte corrige et restauré, avec la traduction ; enfin, toutes les variantes qu’il a pu recueillir. Le second volume est consacré en entier à des notes où le texte est discuté, soit médicalement, soit philologiquement, et qui sont pleines d’enseignements utiles. Le docteur Hœglmüller a publié (Vienne, 1804, in-8o) une traduction allemande de la traduction et des notes de Coray ; et le professeur Don Francisco Bonafon, une traduction espagnole de la préface et du texte de Coray, avec un discours préliminaire, Madrid, 1808, in-8o.

En 1816, Coray fit réimprimer chez Éberhard, à Paris, (1 vol. in-8o), le texte pur et la traduction française, sans les notes qu’il voulait refondre. La préface est en grec moderne.

En sa triple qualité de Grec, de médecin et d’helléniste, Coray était plus propre qu’aucun autre à donner une édition du Traité des Airs, des Eaux et des Lieux ; et j’ai cru ne pouvoir trop puiser à une source d’érudition aussi abondante et aussi sûre.